Préserver l’intégrité territoriale à tout prix: dilemmes et paradoxes de la frontière au Mali

En 2012, le Mali entre dans une crise politico-sécuritaire : défaite de l’armée malienne en janvier, renversement du Président Amani Toumani Touré (ATT) en mars, proclamation de l’indépendance de l’Azawad par le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) en avril, contrôle du Nord du pays par des groupes armés, narco-djihadistes (Ansar Eddine – « défenseurs de la foi », Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest –MUJAO, Al-Qaïda au Maghreb Islamique - AQMI) en juin.

La déclaration d’indépendance de l’Azawad, le 6 avril 2012, bien plus qu’une simple remise en cause du statu quo territorial, a ravivé les dilemmes et paradoxes existant depuis des décennies autour du contrôle des frontières par l’État malien.

Sur cet état de fait, deux positions se sont dégagées : ceux qui prônent le respect de leur intangibilité (CEDEAO, Union Africaine-UA) et les « réformateurs » qui proposent une réinterprétation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ces derniers, dont la MNLA remettent en cause la légitimité de l’Etat incapable de répondre aux demandes de délivrances d’un service public dans un Nord éloigné du pouvoir central de Bamako.

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