En Afrique de l’ouest, les populations ont su développer et entretenir, depuis longtemps une longue tradition de mobilité et de cohabitation sans considération des frontières. Fondés sur des réseaux familiaux, d’alliances et des mécanismes de régulation et de médiation, d’accords économiques et des pactes politiques inter communautaires, ces liens ancestraux auraient pu servir de socle pour construire des dynamiques d’intégration qui transcendent les frontières et les clivages politiques et ethniques. Sur ce point, les populations sont en avance sur les institutions régionales et les Etats. Il est donc possible de s’y appuyer pour faire émerger une opinion publique citoyenne qui transcende les frontières et portées par les organisations sociales notamment les OSC (organisations de la société civile). Pour mieux identifier des alternatives solides pour le prochain cinquantenaire les politiques publiques doivent s’inscrire dans cette perspective. Cette option intègre à la fois la gouvernance politique, les facteurs de changements et une démarche inclusive des acteurs non étatiques notamment les Organisations de la Société Civiles (OSC) mais les objets qui engagent les citoyens et les gouvernant dans une dynamique de dialogue permanent.