Dynamiques migratoires, enjeux et conflits fonciers dans un contexte de retour des populations autochtones déplacées dans l’Ouest ivoirien

Communication à l’atelier sur Migrations et Enjeux fonciers en Cote d’Ivoire

De par sa situation géographique, l’Ouest ivoirien bénéficie d’une végétation luxuriante et d’un climat propice à l’agriculture. Considérée comme une vaste réserve pour la diffusion de cultures de rentes en particulier, cette zone va être convoitée par les groupes ethniques de l’Est, du centre de la Côte d’Ivoire et des populations étrangères venues des pays limitrophes au Nord.

Les tensions foncières dans l’Est forestier et les politiques d’exploitation agricole extensive suscitées lors de la colonisation vont engendrer les premières vagues de migration vers les zones de l’Ouest. A partir de l’indépendance, la systématisation de la mise en valeur des forêts au profit des agricultures pérennes s’est accompagnée d’appel à la main d’œuvre étrangère et de l’établissement massif de colons agricoles, baoulés et voltaïques.

A cela, il faut ajouter les populations guinéennes et libériennes qui fuyant la guerre, ont trouvé refuge en Côte d’Ivoire notamment aux côtés des guéré avec lesquelles elles partagent les mêmes réalités sociologiques et culturelles.

Récemment, les nombreux conflits fonciers dans les zones du Sud-Ouest (San-Pedro, Soubré) entre les populations autochtones et les migrants consécutivement à la raréfaction des terres arables, occasionna un nouveau mouvement de migration en direction de la région ouest ivoirienne devenue depuis quelques années la nouvelle boucle du cacao.

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