IAO = Institut de l’Afrique de l’Ouest (www.westafricainstitute.org)
L’institut de l’Afrique de l’Ouest (IAO) a pour slogan : un think tank dédié à l’intégration régionale et aux transformations sociales en Afrique.
Le 28 Juin par décret - loi n° 22/2010, le gouvernement du Cap Vert crée officiellement l’Institut de l’Afrique de l’Ouest pour l’intégration régionale et les transformations sociales en Afrique.
Cet Institut est né de l’initiative de l’UNESCO, de la CEDEAO, de l’UEMOA, du Gouvernement du Cap Vert et du groupe ECOBANK.
Cette initiative est entérinée par le sommet des chefs d’État de la CEDEAO tenu en Décembre 2008 à Ouagadougou au Burkina Faso et le conseil des ministres de l’UEMOA, convoqué le 26 Juin 2009 à Dakar, au Sénégal. En Octobre 2009 lors de la session de sa conférence générale à Paris, l’UNESCO a approuvé la création de l’IAO en qualité d’institut de catégorie 2, placé sous ses auspices.
IGAC = Institut pour la Gouvernance en Afrique Centrale (www.igacinst.org)
L’Institut pour la Gouvernance en Afrique Centrale créé le 10 Mars 2006, est une institution indépendante de formation continue, de recherche et d’appui au développement en matière de gouvernance, de politiques publiques et de développement local. C’est un Think Tank à vocation sous régionale, dédié à l’amélioration de la qualité du management des affaires publiques en Afrique.
I P S- NEPAD = Initiative Privée de Soutien au NEPAD
une initiative pour soutenir le NEPAD : faire connaître le NEPAD par les populations africaines en général et togolaises en particulier,ce que le NEPAD attend des africains et ce que ceux-ci peuvent espérer avec ce nouveau partenariat.
SADRI = Service d’appui au développement régional et intégral (www.sadri.cd)
APERCU HISTORIQUE
En vue de participer au développement du pays, l’ECC (ECZ à cette époque, c’est-à-dire : Eglise du Christ au Zaïre) créa le Groupe Technique Central (GTC) en décembre 1973. Essentiellement centralisé, le GTC était doté de services susceptibles de coordonner toutes les actions de développement à travers le pays. Cette centralisation était justifiée par le souci de conscientiser les forces vives en vue d’obtenir leur participation et leur responsabilisation dans le travail de développement que l’ECC s’est décidée de réaliser.
Devant la lenteur administrative, la conception technocratique des projets, la bureaucratisation du travail que la centralisation développa, l’ECC et les partenaires d’outremer décidèrent de décentraliser le programme par pool d’abord et ensuite en juin 1979, en créant le Groupe technique d’Encadrement Régional (GTER) dans chaque Province (région à l’époque).
Cette décentralisation permit le changement du rôle du GTC et la responsabilisation des GTER pour le développement régional. Le GTC conseillera aux GTER d’organiser et de consolider les Bureaux de Développement Communautaire (BDC) qui devraient les relayer dans leur progression vers la base, la paroisse et le village. Mais cette façon de procéder ne permettant pas de saisir les réalités des bénéficiaires des projets, il sera initié en juillet 1989 une nouvelle façon de concevoir le programme de développement à partir de la base. Et par la suite, le Comité Exécutif National de l’ECC, siégeant dans une session extraordinaire à Kinshasa, du 04 au 08 décembre 1989, dans le souci de réglementer la gestion démocratisée du programme de la participation de l’ECC au développement du pays, adopta les textes portant « Règlement intérieur du programme de participation de l’ECC au développement du pays »
Dans la Province du Katanga (Région du Shaba à l’époque), le GTER est créé le 30 juin 1981, mais il ne deviendra effectivement opérationnel qu’en 1983. Durant des années, le GTER/Katanga est resté un grand bénéficiaire du soutien financier de CHRISTIAN AID et de PAIN POUR LE MONDE. En 1989, avec l’autorisation de la Présidence nationale de l’E.C.C., une délégation Suisse a entrepris de former une équipe de développement organisationnel au sein des GTER.
Après une évaluation, cette délégation recommanda au Comité Exécutif du Synode du Katanga (Shaba) de restructurer le GTER/Katanga. Ce dernier, tenant compte des conclusions de l’évaluation du GTER/Katanga, de la gravité de la situation de la population congolaise en générale et Katangaise en particulier et de la nécessité de redéfinir sa mission, ses objectifs et des stratégies d’approches pratiques et réalistes susceptibles d’avoir un impact positif et réel sur les populations pauvres du Katanga, organisa en décembre 1994 un séminaire atelier qui regroupa les responsables des BDC et les membres de l’équipe du GTER, séminaire à l’issue duquel le GTER/Katanga se mua en Service d’Appui au Développement Régional Intégré (SADRI).
L’importance toujours croissante du SADRI autant que les exigences de ses partenaires financiers imposeront au SADRI de se doter d’une structure de type associatif. Notamment, en accord avec le Service des Eglises Evangéliques en Allemagne pour le Développement (EED), alors son partenaire financier principal, le Cabinet AGESFO, Service d’Appui Local de l’EED auprès de ses partenaires d’Afrique Centrale, réalise un diagnostic organisationnel au SADRI et recommande entre autres l’élaboration des textes organiques et de gestion propres et adaptés.
Considérant toutes ces références structurelles, conceptuelles et méthodologiques, les multiples défis liés au nouveau contexte, les contraintes légales et en vue de doter le SADRI des organes et des textes de base et de gestion pour renforcer son efficacité, les communautés de l’ECC/Katanga, réunies à Lubumbashi, du 28 au 30 janvier 2008, en session extraordinaire du Synode Provincial, instituent le SADRI en une Association sans But Lucratif (ASBL) le 30 janvier 2008, consacrant ainsi formellement le passage du SADRI d’un simple département de développement dudit Synode à une ASBL et une ONGD confessionnelle.
Le SADRI obtient l’autorisation provisoire de fonctionner puis sa personnalité juridique respectivement le 30 juillet 2008 et le 18 octobre 2008.