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Mot-clé thématique : mobilisation de ressources locales

  • AMM = ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU MALI (www.amm-mali.org)

    Elle regroupe l’ensemble des 703 communes du pays, plus le district de Bamako. Elle a été créée en Novembre 2000 en lieu et place de l’Association des Maires du Mali qui regroupe depuis 1993 les 19 anciennes communes urbaines.

    But :

    L’AMM a pour but de participer à la sauvegarde de la libre administration des collectivités territoriales et à l’approfondissement de la démocratie locale

  • BDD = Bureau Diocésain de Développement

    Le BDD travaille à

    • la vulgarisation de code minier auprès des communautés locales du Territoire de Lubudi avec l’appui de la NDS

    • l’organisation des cadres de concertation avec les élus et les autorités locales

    • la cartographie participative des ressources des villages

    • aux études d’impact sur les droits de l’homme et l’environnement

    • l’accompagnement des producteurs agricoles dans l’approche agriculture durable (reboisement, recyclage des déchets agricoles et ménager, compostage etc.)

  • CCCQN = Cadre de Concertation des Conseils de Quartier de Nioro du Rip

    Le Cadre de Concertation des Conseils de Quartier de Nioro du Rip est un espace de concertation et de mise en cohérence des actions et des acteurs autour des problèmes de développement des quartiers. Il s’agit aussi d’un cadre de promotion de la citoyenneté et de la démocratie participative locale.

    Les objectifs du conseil de quartier sont :

    • regrouper les populations du quartier autour des enjeux de développement du quartier ;

    • contribuer à la réalisation des projets ayant pour cadre le quartier ;

    • constituer un interlocuteur privilégié pour toute intervention liée à des actions de développement dans le quartier, en lien avec les autorités municipales ;

    • relayer l’information et la communication entre l’autorité municipale, les populations et les partenaires au développement.

    La commune de Nioro du Rip dispose de 6 conseils de quartier (Darou Salam, Médina, Diamaguène, Nouroulaye, Fass HLM et Thiérère) correspondant au 6 quartiers de la ville et c’est cet ensemble qui constitue le cadre de concertation de Quartier de Nioro du Rip.

  • CDQ-K = Comité de Développement du Quartier de Kodjoviakopé

    Comité chargé de toutes les questions touchant au développement dans le quartier.Il a un domaine transversal.

  • DDCL = Direction de la Décentralisation et des Collectivités Locales (interieur.gouv.tg/services-centraux-directions/direction-de-la-decentralisation/)

    La Direction de la Décentralisation et des Collectivités Locales est chargée de :

    • mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière de décentralisation et du développement des collectivités locales ;

    • mettre en œuvre et de suivre le programme national de consolidation de la décentralisation ainsi que le programme d’appui au processus de la décentralisation ;

    • formuler les politiques et stratégies nationales de décentralisation en relation avec les ministères concernés ;

    • veiller au respect de la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales et la sauvegarde de l’intérêt général et de la légalité conformément aux dispositions de la loi ;

    • assurer le suivi de l’application du code des collectivités territoriales et appuyer celles-ci dans le cadre de leur mission de formation, de consolidation et de promotion de la citoyenneté.

  • FRAO Bamako = Fondation Rurale de l’Afrique de l’Ouest (Bamako) (warf@frao.org)

    La Fondation Rurale de l’Afrique de l’Ouest (FRAO) est un organisme international dont le siège est basé à Dakar et qui intervient dans la zone Afrique de l’ouest.Sa mission est de promouvoir des programmes d’appui au développement rural. Ses interventions visent le renforcement des capacités, l’appui méthodologique, la facilitation et l’animation d’espaces de dialogue sur les politiques de développement agricole et rural.

  • INSLO = Institut du Local

    L’INSTITUT DU LOCAL est un centre d’expertise. Il vient proposer de nouvelles perspectives construites pour la durée et suffisamment crédibles sur les questions locales et, partant, contribuer à faire du local l’espace privilégié pour la refondation de la gouvernance et la promotion d’un véritable développement national.

    La vision de l’Institut du Local est de voir le local devenir l’échelle territoriale d’ancrage de la gouvernance légitime permettant d’ouvrir les voies vers une construction institutionnelle étatique stable et performante et un développement endogène durable, s’appuyant sur les références culturelles partagées, le savoir-faire et les ressources du milieu.

    De cette vision de l’Institut du Local découlent les objectifs suivants :

    • Observer et encourager au niveau local le processus de démocratisation bâti sur une participation active des citoyens;

    • Développer les connaissances et le savoir-faire qui répondent au besoin du développement local ;

    • Contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation ;

    • Suivre et appuyer les initiatives de développement des collectivités décentralisées à travers la mise à disposition de méthodes, d’instruments techniques et de mécanismes adéquats.

    Les thèses de l’INSTITUT DU LOCAL sont structurées autour de quatre axes que sont :

    1. Les territoires

    2. Les institutions

    3. La culture

    4. Le développement

  • INTERPENC = Pencum Saalum Mi ou Fédération des Pencs des Communautés Rurales de Kayemor, Médina Sabakh, Ngayène, Paoskoto, Porokhane, Taïba Niassène, Diamagadio et Mabo

    Pencum Saalum Mi ou Interpenc est la fédération des 8 Pencs (cadre de concertation communautaire) des Communautés Rurales de Kayemor, Médina Sabakh, Ngayène, Paoskoto, Mabo, Diamagadio, Taïba Niassène et Porokhane. Son but est de promouvoir un développement intercommunautaire.

    La fédération est née il y a quatre (4) ans suite à des constats qui affectent d’année en année le monde rural en général et le Saloum (Centre Ouest du Sénégal) en particulier. Parmi ces constats il y a :

    • la pauvreté qui s’éternise de plus en plus dans le monde rural ;

    • le déficit de concertation entre les organisations communautaires ;

    • l’absence notoire d’une véritable organisation paysanne qui gère les problèmes des paysans du Saloum ;

    • la recrudescence des problèmes liés à la mise en place de la campagne hivernale et de la commercialisation de l’arachide.

  • PREMI Congo = Protection des Ecorégions des Miombo au Congo

    Historique

    PREMI-Congo est née de l’initiative de quelques personnes qui ont eu deux sources principales d’inspiration, à savoir, la dégradation avancée de l’environnement du Katanga. Ainsi que l’atelier organisé à Lusaka en février 2002 par le Fonds Mondial pour la Nature (WWF). A ces éléments s’ajoute l’activité industrielle dont l’impact négatif sur l’environnement est de plus en plus inquiétant dans l’Hinterland minier du Katanga. L’atelier de Lusaka fût précédé par celui d’Harare en septembre 2001.

    Au cours de ce dernier, 22 régions considérées comme biologiquement importante dont l’écorégion de Miombo furent définies et délimitées. Il s’agit pour la République Démocratique du Congo des régions suivantes : La vallée de la LUFIRA, la dépression de KAMALONDO, les hauts plateaux de KUNDELUNGU et ceux de KIBARA, le lac MOERO, la vallée de LUAPULA et les régions aux alentours des grands centres urbains tels que Lubumbashi, Likasi, et Kolwezi. Toutes ces régions sont situées dans province du Katanga. Devant l’absence d’initiatives de la part des autorités du pays, un groupe de personnes dont les participants aux ateliers de LUSAKA et d’HARARE se réunirent pour créer une organisation non gouvernementale de protection de l’environnement dont l’action se focalisera sur la partie Congolaise des Miombo. Ainsi naquit le 30 mai 2002,la Protection des Ecorégions de Miombo, en sigle PREMI Congo.

     

    PREMI-Congo poursuit les objectifs suivants :

    • 1. Former et informer les acteurs des différents domaines de la vie pour lutter contre la destruction de l’environnement

    • 2. Etablir un équilibre entre l’écosystème productif et l’écosystème conservatif

    • 3. Protéger les nappes aquifères (par des stratégies de mise en défens et reboisement)

    • 4. Vulgariser les techniques alternatives à celles qui détruisent l’environnement.

    • 5. Protéger et conserver les espèces endémiques

    • 6. Valoriser les produits de la forêt claire

    • 7. Concevoir les projets de protection de la nature autour d’un partenariat dans lequel les communautés locales participent activement

    • 8. Créer une banque des données en matière de l’environnement des écorégions de Miombo.

    • 9. Promouvoir la sécurité alimentaire par des méthodes écologiques.

    Organisation et fonctionnement

    I.1. L’Assemblée Générale :

    Organe d’orientation et de décision, se réunit une fois par an. (PREMI Congo compte à ce jour 21 membres, personnes physiques et morales)

    I.2. Le Conseil d’Administration (CA)

    Est composé de cinq personnes qui se réunissent à la fin de chaque semestre.

    I.3. La Coordination

    Est le bureau exécutif, elle comprend 7 personnes qui travaillent de manière permanente sous la direction du coordinateur.

    PREMI Congo travaille également avec trois antennes au Katanga. ; MALEMBA NKULU, KISENGE et KALEMIE.

    PREMI Congo est membre du conseil régional des ONG du Katanga. Nous sommes également membre du réseau ressources naturelles de la RDC (RRN) dont nous sommes Point Focal pour le Katanga. Nous travaillons aussi en partenariat avec diverses organisations : Université de Lubumbashi, Rotary club, Lion’s Club, Conseil régional des ONGD (CRONGD/ Katanga), la FAO, le Programme Alimentaire Mondial, l’ICCN, etc.

    Nos réalisations.

    • Education à la protection de l’environnement ; activité permanente qui consiste à organiser diverses activités de formation et d’informations destinées souvent à la jeunesse ; émissions radio et télévisées, conférence dans les écoles, sur la protection de l’environnement et la connaissance des écorégions Miombo. Des brochures sont en préparation et la première publication est prévue pour décembre 2008. Nous vulgarisons aussi le code forestier, le code minier et le foyer amélioré.

    • Formation des femmes à la valorisation des produits forestiers non ligneux

    • Reboisement : depuis 2002, Nous reboisons systématiquement la nappe phréatique de KIMILOLO. Ce reboisement se fait avec les espèces forestières du Miombo. Il a été au début soutenu par le PAM dans le cadre du programme « vivres contre travail ». Depuis 2003, PREMI Congo continue ce reboisement avec ses propres moyens. A ce jour, 100 hectares ont été reboisés. Pour réaliser cette activité, PREMI Congo a mis en place une pépinière des essences forestières à KIMILOLO.

    • Valorisation des produits forestiers non ligneux ; pour détourner les populations rurales de la coupe du bois, Nous avons commencé un projet de valorisation des produits forestiers non ligneux. Ce projet encadre un groupe d’une vingtaine de femmes du village MIMBULU situé à 22km de Lubumbashi. Il consiste en la transformation des fruits sauvage en vins, gelée et confiture qu’elles peuvent vendre pour augmenter les revenus du ménage et ne palus se résilier à la coupe du bois. Cette activité est actuellement en cours de réalisation.

    • Foresterie communautaire : depuis 2004, nous travaillons en partenariat avec la FAO dans un projet de mise en œuvre de la foresterie communautaire conformément aux dispositions du nouveau code forestier. Dans ce projet, PREMI Congo à réaliser jusqu’à ce jour : une carte numérique de la chefferie de KAPONDA et du terroir de KIKONKE où le projet se déroule, un mémento sur la valeur marchande des produits forestiers non ligneux et Une étude sur la domestication des quelques produits forestiers non ligneux du Miombo qui ont disparus du Katanga.

    • Monitoring sur l’état des parcs nationaux et forêts classées du Katanga, lobbying et plaidoyer auprès des autorités et des exploitants miniers pour la défense des droits des communautés locales et peuples autochtones du Katanga menacés par le développement des activités industrielles minières (pollution, délocalisation des populations…)

    • Pépinière en préparation pour un reboisement à KISENGE dans le District du LUALABA.

    • Réunion de sensibilisation à la protection de l’environnement dans une école

    Cartographie numérique

    Dans le cadre du développement de la foresterie communautaire et de la défense des droits des communautés locales et peuples autochtones pygmées, PREMI Congo a mise en place une cellule de recherche et développement qui élabore les cartes des régions concernées par les activités.

  • SADRI = Service d’appui au développement régional et intégral (www.sadri.cd)

    APERCU HISTORIQUE

    En vue de participer au développement du pays, l’ECC (ECZ à cette époque, c’est-à-dire : Eglise du Christ au Zaïre) créa le Groupe Technique Central (GTC) en décembre 1973. Essentiellement centralisé, le GTC était doté de services susceptibles de coordonner toutes les actions de développement à travers le pays. Cette centralisation était justifiée par le souci de conscientiser les forces vives en vue d’obtenir leur participation et leur responsabilisation dans le travail de développement que l’ECC s’est décidée de réaliser.

    Devant la lenteur administrative, la conception technocratique des projets, la bureaucratisation du travail que la centralisation développa, l’ECC et les partenaires d’outremer décidèrent de décentraliser le programme par pool d’abord et ensuite en juin 1979, en créant le Groupe technique d’Encadrement Régional (GTER) dans chaque Province (région à l’époque).

    Cette décentralisation permit le changement du rôle du GTC et la responsabilisation des GTER pour le développement régional. Le GTC conseillera aux GTER d’organiser et de consolider les Bureaux de Développement Communautaire (BDC) qui devraient les relayer dans leur progression vers la base, la paroisse et le village. Mais cette façon de procéder ne permettant pas de saisir les réalités des bénéficiaires des projets, il sera initié en juillet 1989 une nouvelle façon de concevoir le programme de développement à partir de la base. Et par la suite, le Comité Exécutif National de l’ECC, siégeant dans une session extraordinaire à Kinshasa, du 04 au 08 décembre 1989, dans le souci de réglementer la gestion démocratisée du programme de la participation de l’ECC au développement du pays, adopta les textes portant « Règlement intérieur du programme de participation de l’ECC au développement du pays »

    Dans la Province du Katanga (Région du Shaba à l’époque), le GTER est créé le 30 juin 1981, mais il ne deviendra effectivement opérationnel qu’en 1983. Durant des années, le GTER/Katanga est resté un grand bénéficiaire du soutien financier de CHRISTIAN AID et de PAIN POUR LE MONDE. En 1989, avec l’autorisation de la Présidence nationale de l’E.C.C., une délégation Suisse a entrepris de former une équipe de développement organisationnel au sein des GTER.

    Après une évaluation, cette délégation recommanda au Comité Exécutif du Synode du Katanga (Shaba) de restructurer le GTER/Katanga. Ce dernier, tenant compte des conclusions de l’évaluation du GTER/Katanga, de la gravité de la situation de la population congolaise en générale et Katangaise en particulier et de la nécessité de redéfinir sa mission, ses objectifs et des stratégies d’approches pratiques et réalistes susceptibles d’avoir un impact positif et réel sur les populations pauvres du Katanga, organisa en décembre 1994 un séminaire atelier qui regroupa les responsables des BDC et les membres de l’équipe du GTER, séminaire à l’issue duquel le GTER/Katanga se mua en Service d’Appui au Développement Régional Intégré (SADRI).

    L’importance toujours croissante du SADRI autant que les exigences de ses partenaires financiers imposeront au SADRI de se doter d’une structure de type associatif. Notamment, en accord avec le Service des Eglises Evangéliques en Allemagne pour le Développement (EED), alors son partenaire financier principal, le Cabinet AGESFO, Service d’Appui Local de l’EED auprès de ses partenaires d’Afrique Centrale, réalise un diagnostic organisationnel au SADRI et recommande entre autres l’élaboration des textes organiques et de gestion propres et adaptés.

    Considérant toutes ces références structurelles, conceptuelles et méthodologiques, les multiples défis liés au nouveau contexte, les contraintes légales et en vue de doter le SADRI des organes et des textes de base et de gestion pour renforcer son efficacité, les communautés de l’ECC/Katanga, réunies à Lubumbashi, du 28 au 30 janvier 2008, en session extraordinaire du Synode Provincial, instituent le SADRI en une Association sans But Lucratif (ASBL) le 30 janvier 2008, consacrant ainsi formellement le passage du SADRI d’un simple département de développement dudit Synode à une ASBL et une ONGD confessionnelle.

    Le SADRI obtient l’autorisation provisoire de fonctionner puis sa personnalité juridique respectivement le 30 juillet 2008 et le 18 octobre 2008.